C’est un débat qui n’en est pas vraiment un.
Tous les jours, je reçois des mails de lecteurs du blog qui me demandent des conseils et qui me font part de leurs difficultés en photographie.
Il y a un an, quand j’ai laissé tomber (pas au sens propre, je vous rassure) les 1,4 kg de mon Nikon D4 pour passer à l’hybride X-T1 de chez Fuji qui en fait même pas le tiers, mon dos m’a dit merci.
« C’est quoi ce truc dégueulasse que tu mets en bas à gauche de tes photos ? » me lance un confrère photojournaliste au coin d’une bière l’autre soir, après une journée de reportage.
Lorsque je dis à mes confrères photographes que je ne travaille plus en RAW, je vois de grands yeux s’écarquiller. Et oui, tout ce qui sort de mon boitier XT1 est en JPEG.
Ces derniers jours, j’ai lu l’excellent livre numérique de mon ami photographe toulousain Nicolas Croce « Apprendre la photo par la pratique », et j’ai eu envie de partager sa réflexion avec vous, parce que nous avons plus ou moins la même vision des choses concernant la photographie, et les pratiques artistiques en général.
Depuis que j’ai ouvert ce blog et que je suis photographe professionnel, on me pose très souvent des questions sur le matériel qu’il faut acheter lorsqu’on débute la photo.
Vous êtes de plus en plus nombreux à m’envoyer des mails avec des questions au sujets de la photographie au flash, c’est pourquoi j’ai décidé d’écrire un article dédié à cette thématique, dans le but de vous aider à progresser le plus possible.
Si vous suivez mon actualité sur Facebook ou Instagram, vous vous êtes très certainement rendu compte que j’ai la fâcheuse tendance de très souvent photographier des couchers et autres levers de soleils. Souvent à contre-jour d’ailleurs. En fait, c’est un sujet photographique qui m’intéresse beaucoup, qui me fascine même car c’est à ces moments précis de la journée que l’on peut capter les plus belles couleurs, les plus belles lumières avec son appareil photo.
La scène la plus triviale et banale du monde peut être magnifiée quand vient l’heure du coucher de soleil !
Mais au-delà des lumières qui sont plus douces et qui éclairent de façon plus intéressante votre sujet, c’est aussi et avant tout un moment éphémère, qui se joue parfois à juste quelques secondes de prise de vue vraiment parfaite. C’est ce que les photographes appelle, la « Golden Hour », l’heure dorée.
Cependant, ce n’est pas parce que la scène qui se déroule devant vous est juste incroyable, qu’elle va être facile à prendre en photo. « Shooter » à contre-jour est un exercice périlleux qui demande technique et expérience.
Voici 7 conseils pour vous aider à obtenir le résultat que vous voulez vraiment atteindre.
Repérer et se préparer
C’est la base de tout exercice photographique, et pas uniquement pour capter la « Golden Hour ». C’est bien de prendre des photos de façon spontanée, mais c’est encore mieux de repérer les lieux que vous souhaitez photographier, afin d’anticiper la trajectoire du soleil, ou prévoir quel type de matériel il va vous falloir (trépied, longue focale, grand angle, etc…).
Pour cela, il existe une solution géniale : Google Earth couplé à Google Images. Ces deux ressources gratuites vont vous permettre de voyager sans bouger de votre siège, et repérer virtuellement les endroits que vous désirez photographier, dans le but d’être pus efficace une fois sur place.
Dernière chose que vous pouvez faire, plus radical, mais terriblement efficace : dormir sur place. C’est par exemple le cas pour la photo ci-dessus : j’avais alors fait le chois de passer la nuit sur une plage dans le Nord de la Grèce avec des amis, afin de profiter des premiers rayons du soleil, moi pour la photo, eux pour plonger !
Utiliser le mode manuel de votre appareil photo
C’est aussi la base et même une obligation lorsque l’on photographie à contre-jour. Car si vous visez le soleil en mode automatique, votre appareil photo a de fortes chances de ne rien comprendre à ce qu’il lui arrive et ne va pas du tout comprendre ce contraste de lumière qui arrive sur son capteur. Vous allez vous retrouver de façon aléatoire avec des photos « cramées » c’est à dire surexposées, ou toutes noires, autrement dit sous-exposées. Dommage…
La solution : passez en mode manuel et prenez les commandes de votre appareil photo !
Sous-exposer volontairement
D’où cet excellent conseil : il vous faudra volontairement sous-exposer votre image afin de capter le plus de matière possible dans cette dernière. Je m’explique. Il faut savoir que même en qualité RAW (pas de panique j’y reviens dans un instant), les parties sombres d’une image sont bien plus « récupérables » que les parties blanches. C’est à dire qu’il sera plus facilement (et surtout possible tout simplement) d’éclaircir les parties sombres, que d’assombrir les parties claires. Faites le test et vous verrez !
Travailler en RAW
C’est pourquoi il vous faut travailler en RAW et non pas en JPEG. Ce format vous permet, une fois sur l’ordinateur en phase de post-production, de mieux retravailler votre image et ajuster les contrastes afin d’équilibrer l’exposition.
En shootant en RAW, vous allez capturer l’intégralité de votre photo, sans passer par la case compression. Vous allez donc vous retrouver avec le « négatif numérique » de votre photo, qu’il vous faudra donc « développer » sur un logiciel. Je vous conseil dans ce cas d’utiliser Lightroom, mais d’autres solutions existent.
Préférer un ciel nuageux
En parlant de contraste, je vous conseille fortement de photographier la Golden Hour lorsqu’il y a des nuages. Pourquoi ? Tout simplement parce que cela va apporter du contraste à votre image. Les rayons du soleil vont être filtrés, entravés et redirigés, ce qui vous permettra d’avoir de sublimes rendus sur vos photos !
Penser couleur et contraste
Par ailleurs, les nuages vont souvent permettre l’apparition de superbes couleurs dans le ciel. Lorsque vous assistez à un coucher de soleil (ou un lever de soleil), regardez derrière vous et cherchez les couleurs rose et orangées qui se répercutent sur les nuages à l’opposé de l’astre.
Vous allez voir, c’est parfois plus intéressant à photographier que le soleil en lui-même, comme sur l’exemple ci-dessus, sur le château de Montségur en Ariège.
Retravailler ses images
Je vous en parlais précédemment, prenez le réflex de retravailler TOUTES vos images sur un logiciel adéquat (type Lightroom). Le but n’est pas d’avoir une photo parfaite (c’est une chimère), mais de s’approcher un maximum de la réalité, de ce que vous avez vu et surtout ressenti lors de la prise de vue. Votre appareil photo n’est qu’un assemblage technologique de métal et de plastique, son capteur ne pourra jamais imprimer l’exacte rendu que vous avez en tête ou sous les yeux. Il faut passer par la case « retouche » et travailler les tonalités et les couleurs, même avec parcimonie !
Si vous êtes comme moi, un passionné de nature et d’évasion, alors vous êtes probablement un amoureux de randonnée. Que ce soit dans le massif montagneux à côté de chez soi, où de l’autre côté de l’Atlantique pour découvrir l’ancienne cité inca de Machu Picchu, les chemins de randonnée nous mène toujours vers des paysages intéressants et que vous aimeriez surement vouloir photographier afin d’en garder un souvenir inoubliable.
Cependant, le résultat sur l’écran de l’appareil photo n’est pas toujours celui que vous imaginiez et c’est un peu frustrant. Voici donc quelques conseils pour ramener un superbe reportage photo de votre randonnée !
Chasser les bonnes lumières
Une photo de montagne en plein soleil de midi n’est pas forcément intéressante, qui plus est si vous prenez en photo quelqu’un à ce moment là, parce que les rayons du soleil produiront des ombres disgracieuse qu’il vous faudra forcément « déboucher » au flash. Mais vous ne vous baladez peut être pas avec un flash, et vous pouvez oublier celui qui est « inclu » dans votre boitier parce qu’il massacrera simplement et purement votre image.
Ayez donc le réflex de photographier lorsque la lumière est intéressante, typiquement à l’heure de ce qu’on appelle la « golden hour », au lever et au coucher du soleil. C’est dans ces plages horaires que les rayons du soleil frappent le sol de façon plus intéressante.
Capturer les phénomènes météorologiques
Quoi de plus pertinent pour montrer la nature que de chercher à photographier les éléments météorologiques ? Orages, mer de nuage et autre éclairs sont d’autant de sujets qui passionnent beaucoup de photographes de paysage. Et pour cause, il s’agit de phénomène qui apporte de la force à une image, l’effet « waou » quand on la découvre. Pour se faire, votre meilleure arme sera votre application « météo » et une patience à toute épreuve !
Être à l’affut des animaux
Vous ne savez pas quoi demander comme cadeau pour Noël ? Alors ne cherchez plus et choisissez un téléobjectif ! Non seulement c’est une optique très utile pour la photo de paysage mais en plus, c’est indispensable pour réaliser de belles photos d’animaux lors de vos randonnées. Izards, rapaces, marmottes ou simples bétail de troupeau, inclure des photos d’animaux dans votre photo-reportage de randonnée donnera du poids et de la variété à votre série. Par ailleurs, cela ajoute de la vie dans vos images !
Ne pas oublier l’humain
Les animaux c’est bien pour donner de la vie dans ses images, un être humain c’est mieux ! Ce n’est pas parce que vous partez en montagne ou dans la nature que vous n’allez pas croiser une seule âme qui vit. Au contraire, vous allez pouvoir réaliser des portraits originaux et surtout en situation. Un pécheur souriant en train de ramener une truite sur la rive d’un lac de haute montagne ou un gardien de refuge observant les cimes montagneuses avec de la magie dans les yeux, autant d’exemple d’images et d’histoires à raconter avec votre appareil photo. Il ne vous reste plus qu’à trouver l’inspiration !
Raconter l’Histoire
Et non pas que raconter des histoires. Pourquoi ? Parce que comme je vous l’ai déjà dis dans ce blog, la montagne est une terre d’aventure, extrêmement riche en histoires et en Histoire. Que ce soit dans les Alpes, l’un des épicentres des deux guerres mondiales, ou dans les Pyrénées, fief des irréductibles Cathares, votre sentier de randonnée vous portera aussi bien sur les cimes géographiques qu’historiques. Villages médiévaux, églises romanes, châteaux cathares et autres champs de batailles sont des endroits très intéressants à découvrir et surtout à photographier !
Composer ses photos comme un pro
Gardez en tête qu’une bonne image est une image bien composée, dans laquelle l’oeil du lecteur est guidé pour voir l’essentiel. Pensez notamment à mettre vos sujets sur des points de forces, vous savez, c’est quatre points d’intersections des lignes des tiers de l’image.
Pensez aussi à chercher et mettre en valeur les lignes dans vos images. Dans un environnement naturel, il sera plus difficile de jouer avec la perspective d’une rue bardée d’immeuble, mais les sentiers, les ponts et autres éléments de la flore locale peuvent grandement vous inspirer pour faire de belles images !
Travailler ses photos en post-production
C’est la dernière étape, à tord boudée par ceux qui pensent que retoucher c’est tricher. Pourtant, la post-production est juste essentielle pour sublimer vos photos de randonnée, ou du moins vous permettre de faire en sorte qu’elle ressemblent à ce que vous avez vus avec vos yeux. En effet, votre appareil photo ne saura pas toujours (qui plus est si vous êtes en mode automatique) correctement capturer l’instant que vous vivez. Il faudra toujours « jouer » un peu avec les tonalités pour raviver les couleurs ou encore légèrement recadrer son image pour y exclure un élément non-désiré dans le cadre comme une branche d’arbre ou autre élément perturbateur.
A peine ai-je commencé l’écriture de cet article, que je ne peux m’empêcher d’entendre au loin quelques photographes fustiger à la lecture de ce titre à première vue bien polémique et très tranché. Et pourtant, cela ne m’empêchera pas de poursuivre ma rédaction qui commence donc par un fait évident et définitif : retoucher une photographie, ben, c’est d’la triche.
Février 2015. Alors que le verdict vient de tomber, et que le nouveau World Press Photo est annoncé (vous savez, cette récompense au combien prestigieuse destinée aux photographes de presse), une annonce fait frémir l’univers de la photo : plus de 20% des photos participantes au dernier tour ont été disqualifiées pour cause de « retouche excessive ». Pire, les experts (pas ceux de TF1, mais de l’institution néerlandaise) auraient repéré des travaux « manipulés », ouuuuuuuu.
Alors, il faut dire que ce n’est pas vraiment un scoop… En 2013, la photo lauréate, de Paul Hansen (ci-dessous), avait été légèrement retravaillée et « nettoyée » de quelques éléments perturbateurs, notamment un poteau à l’arrière plan. Bref, la polémique n’enfle alors pas trop.
Mais cette fois, la coupe semblait pleine pour les autorités du World Press, notamment son grand boss, Lars Boering, qui a poussé un coup de gueule : « Nos règles indiquent clairement que le contenu de l’image ne doit pas être modifié. Le jury de cette année était très déçu de découvrir comment certains photographes avaient été négligeant en post-traitement. Lorsque cela signifie un ajout matériel ou une soustraction dans le contenu de l’image, cela a eu comme conséquence la disqualification des images du concours ».
« Retoucher » ? Non, « améliorer » !
Et peut être même plus, « rendre plus vrai ». Un appareil photo, aussi perfectionné et bien réglé soit-il, ne pourra pas toujours reproduire une scène exactement comme elle se déroule. J’irai même plus loin, cette petite machine faite de plastique et de composants électroniques ne pourra jamais imprimer sur son capteur, une image correspondant à ce que vous percevez au moment de la prise de vue.
Laissons de côté l’exemple du World Press et ses photos de tragédies humaines et prenons un exemple certes moins sexy mais davantage lié à VOS pratiques de la photographie. Prenez un coucher de soleil. Ses rayons puissants qui se reflètent dans un cours d’eau agité, son ciel nuageux déchiré par des teintes roses et orangées. Il se dégage alors une atmosphère particulière et vous vous empressés de dégainer votre smartphone ou votre petit appareil photo de compagnie pour immortaliser cette scène magique.
Mais une fois la photo prise, le rendu de votre image est à des années lumières de ce que vous avez en face de vous. Pire, tandis que vous tentez de photographier votre moitié ou vos enfants, posants fièrement devant la scène, ces derniers se retrouvent complètement noirs, et encore, quand votre appareil parvient à trouver la mise au point…
Ce que je raconte ici vous est-il familier ? Normal, j’ai aussi connu ça. Même très récemment, lors d’une petite promenade photo en bord de Garonne, un couple d’étudiants néerlandais (encore des néerlandais !) m’accostent et me demandent de les prendre en photo avec leur téléphone. Après deux tentatives floues du fait d’une mise au point qui galère en contre jour, j’abandonne, terriblement frustré, et leur propose de les prendre en photo avec mon appareil (un Fuji x100), qui dispose lui d’un mode manuel et d’une mise au point également manuelle, permettant de s’adapter aux lumières difficiles à gérer comme le contre-jour.
Mais même avec les bons réglages, sans flash, il faut quand même retravailler un peu l’image sur Lightroom, et « déboucher » les ombres causées par le contre-jour. L’idée n’est pas d’altérer le sens de la photographie, mais au contraire la rendre plus vraie. Les pixels « trop blancs » empêche le rendu correct des couleurs, qu’il faut légèrement « saturer », la grande ouverture du diaphragme prive la photo d’une netteté naturelle du sujet, pourquoi ne pas en ajouter un petit peu ? Bref, vous l’avez compris, avec parcimonie et honnêteté, la retouche est un passage obligatoire, incontournable et absolument légitime.
=> Lire l’article « Pourquoi Lightroom est le meilleur logiciel de post-production »
Alors pourquoi est-ce que je dis que c’est tricher ? Tout simplement parce que c’est vrai. C’est tricher que de « rattraper » une image en post-production, car ce n’est pas quelque chose que l’on a fait (ou pu faire) lors de la prise de vue.
Est ce que c’est mal ? A vous de me le dire dans les commentaires…
=> Vous voulez apprendre à correctement utiliser Lightroom ? Découvrez ma formation complète sur le sujet.
GIMP, Bridge, Camera RAW, Photoshop, Lightroom, le choix peut sembler assez difficile à faire pour le photographe débutant à la recherche d’un logiciel pour travailler et améliorer ses photos. Tous ces logiciels vous permettent de retoucher et / ou d’organiser vos photos sur votre ordinateur. Tous le font différemment, mais voici pourquoi Lightroom est la meilleure option pour un photographe débutant.
Le meilleur choix pour la post-production
Si vous débutez en photographie, vous avez probablement entendu des professionnels mentionner qu’ils utilisent des logiciels pour gérer et modifier leurs images sur ordinateur. Le mot « photoshoper » est même entré dans le langage courant. Lorsque l’on est débutant, il est fréquent de penser que l’on a pas besoin d’appliquer un post-traitement à ses images sur l’ordinateur. Cependant, il faut savoir qu’il s’agit d’une étape importante dans la photographie contemporaine numérique.
Alors, que doit-on utiliser quand on est débutant ?
GIMP : Il s’agit d’un logiciel gratuit, compatible à la fois Mac et PC (et linux). Il ressemble beaucoup à Photoshop, mais est bien moins précis.
Picasa : C’est plus un navigateur qu’un logiciel de retouche, avec très peu de fonctionnalités.
Camera RAW : Indispensable pour traiter les fichiers RAW sur Photoshop et livré gratuitement avec le logiciel d’Adobe, il et quand même plutôt efficace bien que n’étant pas très précis.
Photoshop : Un logiciel puissant utilisé par les professionnels tels que les concepteurs, peintres, vidéastes etc… Les utilisateurs y trouveront de nombreux outils très performants mais trouvent souvent le logiciel assez intimidant du fait de sa complexité (Photoshop Elements est plus convivial).
Lightroom : « Petit frère » de Photoshop, c’est un solide programme qui a été développé spécifiquement pour les photographes. Débutants, amateurs, et photographes professionnels utilisent Lightroom pour organiser et éditer leurs images rapidement et efficacement.
Aperture : Un produit d’Apple qui a été abandonné à la fin 2014 en faveur de « Photos », il a été un temps concurrent de Lightroom, disponible uniquement pour les utilisateurs Mac.
Le meilleur choix pour l’organisation
Pourquoi un débutant devrait acheter Lightroom pour organiser ses photos ? Ou encore mieux, pourquoi un débutant devrait organiser ses photos ? Quand on débute, on imagine difficilement qu’il est très important de bien organiser ses photos, les classer afin de les retrouver facilement par la suite.
Avec l’avènement du numérique, il est très facile de remplir des dizaines de cartes SD lors de vos voyages. Mais ce flot de photographie va rapidement vous submerger !
Pourquoi Lightroom ? Vous pouvez avoir accès à certains outils gratuits de Microsoft (Windows Live Photo Gallery), Google (Picasa), et Apple (iPhoto / Photos app) pour organiser vos images. Tous offrent des capacités d’organisation assez intéressantes. Mais comme d’habitude, vous obtenez ce que vous payez, et il y a une raison pour laquelle ces outils sont gratuits. Ils ne gèrent pas les fichiers RAW, et les possibilités d’édition sont très limitées.
Si vous ne pouvez pas acheter Lightroom, l’une de ces options gratuites est une solution pour commencer à se familiariser avec l’organisation de vos photos et de faire quelques modifications mineures des que c’est possible. Mais vous devez garder en tête que Lightroom est LA meilleure solution.
Vos images sont organisées en dossiers, généralement nommés par date, sauf indication contraire. Une fois que vos images sont importées dans Lightroom (Fichier> Importer des photos et vidéo ou Ctrl + Maj + I), vous pouvez les visualiser facilement il n’y a pas besoin d’ouvrir chaque photo comme dans Photoshop dans le module Bibliothèque. De là, vous pouvez choisir les photos à garder et qui pour supprimer. Certains utilisateurs de Lightroom évaluent leurs images en utilisant un système d’étoiles, d’autres, indiquent simplement chaque photo avec un P (à garder) ou un X (de le rejeter).
Par ailleurs, dans le module Bibliothèque, vous pouvez ajouter des informations de métadonnées, y compris des mots-clés, pour décrire le contenu de vos images. Ajouter toutes ces informations peut sembler fastidieux au début, mais ce sera par la suite un atout inestimable, lorsque vous recherchez des photos spécifiques dans votre catalogue Lightroom.
Le meilleur choix pour l’éditing
Une fois que vous avez organisé vos images et ajouté les métadonnées, il est temps de les modifier. C’est là que Lightroom brille vraiment sur la concurrence, en particulier les logiciels gratuits. Lightroom dispose d’un module « Développement » dans lequel vous pouvez faire beaucoup de chose !
Vous pouvez apporter des modifications simples comme le recadrage et la netteté, mais vous pouvez utiliser des outils plus avancés tels que le pinceau d’ajustement («brosse» sur les petits changements comme l’exposition, la couleur ou la netteté), correction de lentille (Adobe a fourni un certain nombre de paramètres de correction automatique pour «réparer» des choses comme la distorsion et le vignettage), et les courbes (un moyen plus avancé pour modifier l’aspect général de votre photo).
Si vous photographez en RAW, chaque fois que vous appuyez sur le déclencheur, l’appareil photo enregistre un fichier contenant toutes les données enregistrées par le capteur sur la carte mémoire. Dans le cadre d’une image JPEG, l’appareil photo convertit l’image RAW en JPEG, ce qui signifie que certaines des données sont compressées et sont donc perdues. Le fichier RAW offre une souplesse incroyable pour « rattraper » les problèmes rencontrés lors de la prise de vue (mauvaise balance des blancs, couleurs trop ternes, etc).
Pour aller plus loin, je vous invite à télécharger ma méthode en cliquant sur le lien ci-dessous 🙂
=> Découvrez ma formation complète sur le sujet.
Envie de progresser en photo ?
Faites comme plus de 10 000 photographes et abonnez vous à ma newsletter
pour recevoir mes meilleurs conseils en cliquant ici !