Comment devenir photographe portraitiste professionnel ?
Faire des photos de portrait est le quotidien de presque tous les photographes professionnels.
Que l’on soit photographe de presse, de mariage ou corporate, il nous arrive à tous de faire des portraits au moins de temps en temps.
Pour certains, c’est un peu une corvée, car ce n’est pas un exercice facile. Pour d’autres, c’est une spécialité et même une activité très enrichissante et lucrative.
Pour un photographe qui se lance professionnellement aujourd’hui, devenir photographe portraitiste est très probablement le meilleur moyen de correctement gagner sa vie, plus ou moins rapidement.
Déjà parce qu’il y a une forte demande de portraits, aussi bien auprès des particuliers (les gens ont de plus en plus envie d’être pris en photo par des professionnels), les entreprises (notamment pour les réseaux sociaux professionnels, les événements, etc) et même la presse, comme je l’explique dans l’épisode #130 du podcast.
D’ailleurs, dans cet épisode je souligne un point très important qui devrait vous convaincre à lui seul de vous lancer dès aujourd’hui dans le business du portrait si vous êtes comme moi en quête de liberté : le portraitiste fixe lui même ses tarifs.
Cela peut sembler basique, mais pour un photojournaliste qui doit s’adapter aux grilles tarifaires toujours plus basses des journaux, l’idée de pouvoir décider que l’on va facturer 500 ou 1000 euros une séance photo, est plus que séduisante.
Quand on a la bonne méthode, la bonne stratégie, c’est complètement possible.

Le truc, c’est que devenir photographe portraitiste, ce n’est pas pour tout le monde.
Bien qu’il n’y ait pas besoin de diplôme ou d’âge en particulier, il faut être capable de dépasser 4 principaux blocages :
- La techniques photo
- Être à l’aise par rapport à son modèle
- Monter son activité, trouver des clients et augmenter ses tarifs
- Faire face à la concurrence (imaginaire ou réelle)
A ce stade de la lecture, 80% des photographes qui envisageaient de se lancer, ont décidé de jeter l’éponge.
Si vous faites partie des plus motivés, vous allez comprendre que ces blocages sont en réalité des opportunités.

La technique photo
Aujourd’hui en 2020, apprendre la photo est un jeu d’enfant. Il faut quelques heures pour apprendre à utiliser un appareil photo, pour comprendre les mécanismes d’ouverture, de vitesse, d’ISO, les principales règles de cadrages, etc…
Bien entendu, il faut bien plus de temps pour apprendre à maîtriser la lumière ou capturer une émotion.
Mais avec du temps, de la motivation et une volonté de se former, on arrive assez rapidement à faire de beaux portraits.
D’ailleurs, ceux qui disent que tout est une question de talent sont dans l’erreur.
Le talent se travaille, se forge, se conserve, se perfectionne. Rien ne remplacera le travail acharné et la pratique.
La bonne nouvelle, c’est qu’il n’a jamais été aussi facile d’avoir accès à la formation aujourd’hui.
Les étagères des librairies regorgent d’ouvrages sur la question, on trouve pléthore de sites internet et de blogs apprenant la photo en ligne, et on peut se former auprès de professionnels pour des tarifs tout à fait raisonnables.

Être à l’aise par rapport à son modèle
Personnellement, c’était mon plus gros blocage avant de rencontrer Milena.
Si vous ne savez pas qui est Milena, cela veut dire que vous ne suivez pas ma chaîne YouTube ou le podcast (paaas bieeen !) Pas de soucis, je vous parle d’elle un peu plus loin dans cet article.
Faire des photos des gens est toujours délicats. Une personne n’est pas un paysage.
Photographier l’humain est un exercice particulier, qui demande de l’empathie, du respect et une envie d’aller vers l’autre. Or, ce ne sont pas des qualités innées pour tout le monde.
Heureusement, cela se travaille.
Mieux encore, apprendre à améliorer sa relation à l’autre, permet d’améliorer sa relation avec soi même, et c’est terriblement enrichissant. Je ne vais pas approfondir ce raisonnement car Milena le fait bien mieux.
Ce que je veux vous faire comprendre, c’est que ce blocage (comme beaucoup d’autres) n’a pas lieu d’être.
Être à l’aise et mettre à l’aise un modèle, ça s’apprend et ce n’est pas si compliqué que cela.
Il existe de nombreuses techniques pour faire poser les gens, les guider et communiquer de telle sorte à obtenir des résultats tout simplement incroyables en photo.

Monter son activité, trouver des clients et augmenter ses tarifs
C’est le nerf de la guerre, que l’on soit portraitiste ou photojournaliste, ou tout autre type de photographe professionnel.
Créer une entreprise, gérer une comptabilité, ça fait peur.
Trouver des clients, fixer ses tarifs, c’est pas simple.
En même temps, si c’était facile, tout le monde le ferait… (j’aime tellement cette phrase !)
Vous faites toujours partie des 10% de photographes motivés qui lisent encore ?
Parfait.
Parce que j’ai une nouvelle bonne nouvelle pour vous.
Devenir photographe portraitiste, c’est créer ses propres règles du jeu et donc être complètement libre.
- Libre de travailler pour qui on veut.
- Libre de travailler pour le tarifs que l’on veut.
- Libre de travailler où l’on veut.
En fait, vous n’avez pas d’autre choix que cette liberté, si vous voulez bien vivre de votre activité.
Car la meilleure façon de se démarquer de la concurrence (on y arrive dans le prochain point) et par la même occasion de vous faire davantage plaisir (et accessoirement gagner plus d’argent), c’est de définir de A à Z votre propre business plan.
Pour faire simple, le business plan c’est simplement répondre à ces questions :
- Qui est mon client idéal ? A qui je veux vendre des photos ?
- Combien va t-il me payer pour ça ?
- Combien vais-je gagner à la fin de l’année ? (Combien JE VEUX gagner ?)
- Quels vont être mes frais, mes investissements ?
Une fois que l’on a écrit ça sur un bout de papier, il suffit de trouver la bonne stratégie à mettre en place pour atteindre ses objectifs.
C’est justement ce que l’on vous montre avec Milena ici.

Faire face à la concurrence (imaginaire ou réelle)
C’est très surprenant (et désolant) de constater qu’en général, la majorité des gens qui veulent se lancer dans un projet abandonnent avant même de commencer par peur de la concurrence.
« Les autres vont faire mieux que moi »
« Il y a déjà trop de monde sur ce marché »
« Je suis moins légitime qu’un autre »
Et blablabla…
BULLSHIT.
(Ça veut dire « merde de taureau » en anglais, et c’est utilisé dans ce contexte pour dire que c’est des conneries)
Il y a déjà des milliers de photographes de portraits.
C’est beaucoup et en même temps, c’est rien du tout.
Parce que si on réfléchit bien, on comprend vite que tous ne font carrément pas la même chose, ne s’adressent pas du tout aux mêmes types de clients. Clients qui n’ont pas non plus les mêmes attentes, ni les mêmes budgets.
On peut faire un parallèle avec la restauration. Combien y a t il de pizzeria en France ? Combien y a t il de restaurants de sushis ? Cela veut dire que c’est impossible de lancer sa propre affaire ?
Même si certains me diront qu’on ne peut pas comparer la bouffe avec une prestation photo, désolé, mais cela ne m’enlèvera pas de l’idée que lorsqu’un marché semble saturé, c’est qu’il est en très bonne santé et qu’il y a donc des opportunités.
A nous de faire l’effort de les voir et d’avoir le courage de les saisir.
Encore une fois, si c’était facile, tout le monde le ferait.

Par quoi commencer ?
Tout d’abord, je vous invite à regarder la vidéo que j’ai réalisé sur Milena, dans son studio à Montmartre.
Elle y explique sa démarche, partage sa façon de travailler et donne de très bons conseils pour se lancer.
C’est gratuit et c’est ici : https://www.youtube.com/watch?v=omypje5SqVk
Pour aller encore plus vite
S’inspirer, se renseigner, se motiver, c’est bien. C’est la première étape d’un projet.
Mais pour le concrétiser et avoir des résultats, il faut se former auprès des meilleurs et commencer par investir en soi.
Avec Milena, nous proposons un atelier de formation en ligne et en vidéo d’environ 5 heures pour vous guider dans cette quête.
Vous pouvez y accéder en cliquant ici : https://photographestratege.podia.com/milena
