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[VIDEO] Regardez le documentaire « Sur les pas de Dieuzaide »

C’était l’un de mes plus gros projets de l’année 2014 : la production et la réalisation du documentaire-événement « Sur les pas de Dieuzaide ». L’idée était simple, rendre hommage à Jean Dieuzaide, l’un des plus grands photographes de l’Histoire, fondateur du Château d’Eau (la première galerie photographique dans le monde).

Pour se faire, j’avais proposé à mes amis de l’équipe Pyrénaline, de m’aider à reproduire l’une des plus célèbres photos du Toulousain, à savoir celle du mariage des Diables Blancs, réalisée dans des conditions incroyablement périlleuses, 60 ans auparavant.

L’idée d’installer des highlines (sangles molles de 2,5 cm de large) dans la Ville rose nous trottait déjà tous dans la tête, et la mythique place du Capitole était en pôle position dans la liste des endroits à équiper. Nous avions donc le mobile, les protagonistes et le lieu. Il ne restait plus qu’à trouver comment installer une ligne à plus de 10 mètres de haut, au-dessus de 4 étages de parking souterrain, si possible sans faire un trou dans la place…

De fil en aiguille, nous avons trouvé les partenaires pour réaliser cette grosse opération. Avec presque 0 euros de budget, ni subvention, nous avons progressivement trouvé des soutiens, constitué une équipe de personnes talentueuses, motivées et professionnelles, et monté en quelques mois, cet événement fédérateur puisqu’il a réuni plusieurs milliers de personnes sur la place du Capitole, le 11 octobre 2014, pour un spectacle gratuit et complètement unique.

Une belle aventure humaine

Même s’il n’a pas été complètement trouvé pour la partie financière, l’équilibre était au rendez-vous pour ce projet plein de challenges. Un bel équilibre entre plusieurs univers, ceux du sport, de la culture, de la photographie, du patrimoine et même du spectacle et du cirque ! Ces longs mois de travail, aussi bien dans la phase de préparation de l’événement que de sa réalisation et les longues heures à tourner et monter le documentaire, ont été incroyablement riches en émotion, pour toute l’équipe.

Il s’agissait d’une aventure humaine et surtout participative. Beaucoup de personnes ont donné de leur temps et de leurs savoir-faire pour que ce projet soit mené à bien (au niveau de la Mairie de Toulouse, de l’équipe Pyrénaline, des copains et copines qui gravitent autour, notamment notre couturière en chef qui a réalisé en un temps record une robe de mariée pour Paulo ! Encore bravo à elle !). Un crowdfunding a été réalisé et plusieurs dizaines de donateurs (que je remercie à nouveau), ont permis le succès de cet événement. Les festival Pyrénicimes ainsi que nos amis de Slack.fr nous ont aidé financièrement pour payer une partie des frais d’organisation.

Le documentaire en libre accès

Pour fêter les un ans de cet incroyable projet et partager avec vous cette inoubliable expérience, je vous propose de regarder ce documentaire de 25 minutes, qui raconte l’histoire de cet hommage. Vous y découvrirez la genèse du projet, les entraînements de l’équipe en Espagne et à Cordes sur Ciel, et vous vivrez (ou revivrez pour celles et ceux qui étaient présent(e)s avec nous il y a un an) ce nouveau mariage de funambules, sur la belle place du Capitole !

Bon film !

Production : On Stage Studio
Réalisation : Frédéric Marie
Equipe de tournage : Nicolas Eychenne, Frédéric Scheiber, Florent Martin (Adronis)
Montage : Frédéric Marie, Steve Cossé
Funambules (Pyrénaline) : Paul-Antoine Gauchon, Remy Moretto, Adrien Pieplu, Matthias Mauclair
Costume / maquillage : Gaëlle Botta
Logo : Rémi Benoit
Partenaires : Pyrénaline, Mairie de Toulouse, Slack.fr, Le Cirque des Cirques, Atelier Dieuzaide, Cinémathèque de Toulouse, Adronis, Académie de l’air et de l’espace, Manifesto, Numériphot, Objectif News, Velmedia.
Merci à Hervé et tous les autres copains que je n’ai pas cité pour l’aide technique !



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L’épreuve d’une reporter de guerre, mère de famille

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L’épreuve – Erik Poppe – 2013 (sortie en France le 6 mai 2015)

Synopsis :

Rebecca est une photographe de guerre de renommée internationale. Alors qu’elle est en reportage en Afghanistan pour suivre un groupe de femmes qui préparent un attentat suicide, elle est gravement blessée par l’explosion d’une bombe. De retour chez elle en Irlande, pour se remettre de ce traumatisme, elle doit affronter une autre épreuve. Marcus, son mari et Stéphanie, sa fille ainée de 13 ans, ne supportent plus l’angoisse provoquée par les risques que son métier impose. Rebecca, qui est déchirée entre les souffrances qu’elle fait subir à ses proches et sa passion de photoreporter, doit faire face à un ultimatum : choisir entre son travail et sa famille. Mais peut-on vraiment échapper à sa vocation, aussi dangereuse soit-elle ? Renoncera t-elle à couvrir ces zones de combats, et à sa volonté de dénoncer la tragédie humaine de son époque ? (source : Allociné)

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Mon avis :

Encore un film sur la photographie qui parle et qui remue les tripes ! Pas besoin d’être photographe pour s’identifier à ce personnage tragique qu’incarne merveilleusement bien Juliette Binoche. Ce film s’inscrit dans la suite logique de superbes longs métrages sur la thématique du reportage de guerre, dont je vous ai déjà parlé longuement sur ce blog. Son scénario le place entre un « Bang bang club » et un « Salaud on t’aime« , c’est à dire entre l’action pure de la prise de vue en zone de conflit, et aussi le terrain plus psychologique et en « zone de paix », le cadre familial et affectif du personnage.

Mais il y a quelque chose en plus dans ce film. Quelque chose d’admirable que l’on ne retrouve pas dans d’autres oeuvres cinématographiques, ou du moins qui n’est pas « joué » aussi bien pour permettre au spectateur de bien comprendre les choses. Il s’agit de la réponse à la question que tout le monde se pose quand il est question de reporters de guerre à savoir « pourquoi partent ils à la guerre et pourquoi risquent ils leur vie pour des photos ? »

Et ce qui est absolument admirable, c’est la façon dont l’actrice principale parvient à donner une réponse, certes avec des mots, mais surtout avec ses actions, son comportement et son jeu d’actrice (on sent qu’elle a été coachée par le photographe Zoriah Miller). Et cette réponse, c’est tout simplement que cela ne s’explique pas et que c’est plus fort qu’elle… Un film à voir !

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Pour aller plus loin :

=> Ma sélection de films sur la photographie et le voyage



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Sébastien Montaz-Rosset : « Je veux raconter des histoires et faire réagir les gens »

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Si comme moi vous êtes passionné par l’aventure et les sports de montagne, vous avez peut être déjà vu un film de Sébastien Montaz-Rosset. Ultra trail, BASE jump, highline et même saut pendulaire, ce réalisateur talentueux est passé de guide de haute montagne à vidéaste pour mettre en lumière de nouveaux sports outdoors.

Armé de son Canon 5D sur steady cam, il court derrière Kilian Jornet et enfile son baudrier pour filmer les « Flying Frenchies », en rappel sur une montgolfière !

Son premier film « I believe I can fly », incroyable succès, lui a ouvert les portes du cinéma et il est régulièrement en tête d’affiche des films de montagne et d’aventure avec ses documentaires bourrés d’adrénaline.

Rencontre avec « l’une des personnalités les plus importantes de l’outdoor », selon le magazine Wider, qui a d’ailleurs fait une couverture à partir d’un selfie du réalisateur-alpiniste.

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Destination Reportage : Tu es à la base un alpiniste chevronné et également guide de haute montagne depuis la fin des années 1990. Comment en es tu venu à la photographie et au cinéma ?

Sébastien Montaz-Rosset : J’ai commencé à filmer mes clients en montagne, et puis il y a eu les sorties avec des amis en ski. Tout a commencé comme ça.

Tu as également été l’un des premiers à mettre en lumière, et en images, certains sports outdoors comme la highline, le BASE jump ou encore le Trail, pourquoi ces choix de sports ?

Cela n’a pas forcement été un choix. Le fait est que je connaissais ces gens, ce sont des amis, et je sortais avec eux en montagne pendant qu’ils faisaient de la highline et toutes ces autres activités. Je trouvais qu’il y avait des choses à raconter, des histoires, de belles images, des choses sympas à montrer.

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Est ce que tu pratiques ces sports en dehors de ton métier ? Est ce que tu aimerais les pratiquer ?

Je fais beaucoup de ski de rando, beaucoup de montagne. Je cours beaucoup et je pratique l’alpinisme pour aller skier. Les sports aériens ne me font pas trop envie, mais ce sont des sujets super à filmer.

En 2011 tu signes l’excellent film « I believe I can fly », peux tu nous raconter ta rencontre avec les « Skyliners », qui se font aujourd’hui appeler les « Flying Frenchies » ?

C’est justement ce groupe d’amis dont je parlais. Je les connaissais en montagne, un ami d’un ami, d’un ami… et je suis allé les filmer deux ou trois fois. Je m’étais emballé dans leur histoire, leurs défis. Puis en cherchant un nom pour le film, la personne qui travaille avec moi a suggéré le titre « I Believe I can Fly – Flight of the Frenchies ». Ce sont des références anglophones un peu… et puis on les appelait les Flying Frenchies de plus en plus. Et enfin, ils ont été obligés d’accepter ce nom !

=> Lire l’article « Seb Montaz et les Flying Frenchies de retour en Norvège ! » 

Désormais tu as ta propre boîte de production et tu fais tout, de la prise de vue, au montage. Est ce que c’était prévu dans ton « plan initial » ? Comment fais tu pour arriver à tout gérer au quotidien ?

Rien n’était vraiment prévu ! On a fait des choses en répondant aux demandes et aux attentes des clients. Deux personnes travaillent avec moi en indépendantes, l’une d’entre elles gère les projets et l’administration pour que je puisse filmer le plus possible.

Aujourd’hui on parle beaucoup de toi et de ton travail notamment grâce à Kilian Jornet, peux tu nous parler de ta rencontre avec cet athlète incroyable ?

Salomon m’avait demandé de le filmer pour leur série Kilian’s Quest. Et on a bien sympathisé. Je le trouvais fascinant… et il l’est encore ! Tout est venu de là. On s’entend bien, il apprécie ma façon de travailler, car je le laisse faire ce qu’il veut faire, et on travaille bien ensemble.

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Tu sembles beaucoup voyager à travers tes projets audiovisuels. Dans ce blog, nous parlons de voyages et d’aventures, quelle est ta vision de ces domaines ? Est ce que tu te considère comme étant un aventurier ?

Non, pas vraiment. Je suppose que je le suis, a travers mes projets mais je suis avant tout un montagnard, et je veux surtout raconter des histoires, et faire réagir les gens. J’ai eu de la chance de pouvoir faire plein de choses mais ce sont des choses normales pour quelqu’un qui a grandi en montagne.

Quels sont tes prochains projets ? Tes envies ?

Je continue de travailler avec Kilian sur son projet de sommets, et on va partir pour l’Everest bientôt. Donc je ne vise que ça pour l’instant. C’est assez grand je crois, ça me suffit en ce moment !

Si tu devais donner un conseil aux photographes qui lisent cette interview, qu’est ce que ce serait ?

Ce n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup de matériel ni le matériel le plus cher pour faire des superbes images ou pour commencer à raconter des histoires. Il faut regarder autour de soi, et faire des images…en faire, en faire, en faire !

Suivre Seb Montaz sur son site internet et sur facebook



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Les 40 ans de voyages photographiques de Salgado dans un documentaire

Salgado

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Le sel de la terre – Wim Wenders et Juliano Ribeiro Salgado – 2014

Synopsis :

« Depuis quarante ans, le photographe Sebastião Salgado parcourt les continents sur les traces d’une humanité en pleine mutation. Alors qu’il a témoigné des événements majeurs qui ont marqué notre histoire récente : conflits internationaux, famine, exode… Il se lance à présent à la découverte de territoires vierges aux paysages grandioses, à la rencontre d’une faune et d’une flore sauvages dans un gigantesque projet photographique, hommage à la beauté de la planète. Sa vie et son travail nous sont révélés par les regards croisés de son fils, Juliano, qui l’a accompagné dans ses derniers périples et de Wim Wenders, lui-même photographe. » (source : Allociné)

Mon avis :

Difficile de choisir entre la rubrique « photographie » ou « voyage » pour ce film assez incroyable. Véritable Ode à la nature, l’oeuvre colossale de Salgado est bien mise en avant dans ce documentaire à la gloire du photographe. Mais même si vous n’êtes pas un fervent amateur des clichés noir et blanc du brésilien, je vous conseille quand même de regarder ce film. Vous y découvrirez une certaine vision de la photographie de nature et de voyage, celle d’un Salgado qui semble presque immortel et à la production inépuisable. Il faudra cependant mettre de côté la partie assez « mégalo » du personnage, qui veut « faire un hommage à la terre et à l’univers » et explique qu’il est finalement très simple de replanter une forêt… Ne nous voilons pas la face, Salgado reste une incroyable exception dans un univers de la photographie qui ne peut même plus être considéré comme étant « en crise » tellement la situation est problématique…

Salgado

Mais même pour un photographe qui peine à vivre de ses images, il est très intéressant de se documenter et s’inspirer de grandes figures de la photographie comme Salgado. Sa façon de composer, de construire ses images, la force de son noir et blanc, les histoires qu’ils racontent, sont autant de sources d’inspirations et d’enseignements qui permettent de nourrir son regard.

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Dans l’intimité d’un photographe de guerre à la retraite

Salaud on t’aime – Claude Lelouch – 2014

Synopsis :

« Un photographe de guerre et père absent, qui s’est plus occupé de son appareil photo que de ses 4 filles, coule des jours heureux dans les Alpes avec sa nouvelle compagne. Il va voir sa vie basculer le jour où son meilleur ami va tenter de le réconcilier avec sa famille en leur racontant un gros mensonge. »

Mon avis :

J’inclus ce film dans la sélection « photographes de guerre ». Même si le casting laisse perplexe lorsque l’on découvre l’affiche et le synopsis, une fois devant l’écran, ça devient un peu plus clair. Mais le plus fort dans l’histoire, c’est que Lelouch arrive à faire un film sur un reporter de guerre, même à la retraite, sans montrer une seule image de guerre, tout en arrivant à mettre en lumière les ravages que cette dernière à fait sur le bonhomme. Très gros rebondissements et très forte décharge émotionnelle, ce film a surtout le mérite de dresser le portrait d’un reporter de guerre à la retraite, ce qui est malheureusement assez rare ! A voir !

Pour aller plus loin :

=> Ma sélection de films sur la photographie et le voyage



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Comprendre le tourisme pour donner du sens à son voyage

C’est l’objectif que s’est fixé Gildas Leprince. Ce jeune voyageur de 24 ans est sur le point de se lancer dans une incroyable aventure humaine et touristique à travers un voyage de plusieurs mois en sac à dos autour du bassin méditerranéen. Mais attention, il ne s’agit pas d’un voyage comme un autre. Au cours de ces 22 000 km qu’il s’apprête à parcourir, Gildas va réaliser plusieurs épisodes vidéos d’une web série. Dans cette dernière, il va aborder différentes notions liées à l’économie du tourisme, un domaine dans lequel il est plus que compétent.

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Une aventure géopolitique

Qui a dit que la géographie et l’économie sont des matières ennuyeuses ? Surement pas notre jeune aventurier qui a déjà bourlingué au quatre coins du monde au fil de ses stages et autres expériences professionnelles. Il a d’ailleurs écrit un Mémoire sur « l’impacts du tourisme sur le développement : Cas des Caraïbes et de la Méditerranée. »

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A travers ce projet qu’il a nommé « Tourisme de la Méditerranée », Gildas nous rappelle que le tourisme est un des secteurs les plus dynamiques de l’économie puisqu’il génère près de 10% du PIB mondial. « On estime que sur l’ensemble de l’humanité, une personne sur 11 vit grâce au tourisme. Il a des caractéristiques particulières qui font qu’on peut le développer même dans les pays les plus pauvres de la planète. Il améliore la vie des gens, stabilise le pays et il est idéal pour une transition vers une économie verte car le tourisme repose sur le patrimoine naturel et culturel ainsi que sur une main d’oeuvre abondante ».

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Il explique également que « le tourisme ne doit pas être développé ni pratiqué n’importe comment, sous peine d’infliger des dégâts importants pour le territoire et ses populations. Avec plus d’un milliard de touristes chaque année, il est important de savoir bien agir en voyageant ! »

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Une web série pour éduquer au voyage responsable

S’il a choisi la vidéo comme média, c’est surtout pour parler aux jeunes : « en Europe, les jeunes de moins de 25 ans représentent plus de 20% de la population totale. Alors que dans la région MENA (acronyme anglais pour la région Afrique du Nord et Moyen-Orient), ils représentent 50% de la population totale. La Méditerranée étant globalement jeune, je trouve donc important que ce soit un moins de 25 ans qui entreprenne ce projet pour la jeunesse de la région. Et ce, avec un moyen de communication adapté pour cette génération connectée : la vidéo ! »

Une longue et sérieuse préparation

L’aventurier ne se lance pas dans ce tour de la Méditerranée les mains dans les poches, loin de là. En parallèle de la préparation de la websérie, il a fait la promotion de son projet devant de nombreuses institutions telles que l’Organisation Mondiale du Tourisme, la Banque Mondiale, l’UNESCO, l’Agence Française de Développement, ainsi que devant des universitaires, des entreprises et des associations.

Des rencontres

Vous trouverez toutes les informations sur ce superbe projet sur ce site : www.mediterranee-lefilm.com et sur sa page Facebook. Je vous invite également à vous rendre sur ce lien afin de l’aider à réaliser son aventure !



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L’aventure et la photo sur grand écran

sélection films photo et voyage

sélection films photo et voyage

Envie de s’évader sans sortir de chez soi ? Dans la rubrique « guide du reporter-voyageur » de ce blog, j’ai compilé une sélection de films traitant de la photographie et du voyage. Sur cette page, vous (re)découvrirez des oeuvres qui vous donneront très probablement envie de prendre en main un boitier et vous évader pour découvrir de nouveaux horizons !

A noter que j’ai également placé des liens vous permettant de vous les procurer sur le net. Il s’agit de liens affiliés, c’est à dire qu’Amazon me verse une petite commission sur les ventes réalisées. Cela ne change rien pour vous, sinon me permettre de continuer à écrire sur ce blog 😉

Bon film et n’hésitez pas à me donner vos avis sur cette sélection (qui n’est bien entendu pas terminée), dans les commentaires de cet article !

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[Film] Avec Pecker, vous allez aimer la photographie de rue

Aujourd’hui, j’aimerais vous présenter l’un de mes films préférés sur la photographie. Il n’est pas tout récent puisqu’il a été réalisé en 1998 par l’excellent et complètement dingue John Waters. Pourquoi j’adore ce film ? Tout simplement parce qu’il apporte une touche d’humour et surtout d’optimisme à l’univers d’habitude assez morose de la photographie.

C’est un film que je conseillerais à tous les débutants en photo ainsi qu’aux professionnels las de leur quotidien et parfois si déprimants lorsqu’on les écoute parler de leur métier… Le personnage principal nous donne la pêche et donne envie de faire des photos.

Synopsis

Pecker est un modeste vendeur de sandwiches de la banlieue de Baltimore. Il a une passion: la photographie. Il fixe sur la pellicule son entourage et expose ses oeuvres dans le fast-food où il travaille. Le point est approximatif, le cadrage un peu bancal, mais c’est justement cette naive sincérité qui plaît a Rorey, galeriste new-yorkaise passant là par hasard. Pecker se retrouve propulsé de son petit village au Village new-yorkais, autrement plus chic mais autrement plus hypocrite…

Source : Allociné

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Dites moi ce que vous pensez de ce film dans les commentaires !

Pour aller plus loin :

=> Ma sélection de films sur la photographie et le voyage



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La trilogie des voyages de Xavier

Tout bon voyageur a déjà vu « L’auberge espagnole ». Le génial film de Cédric Klapisch mettant en scène Romain Duris lors d’une année d’étude en Erasmus à Barcelone.

Depuis le premier opus, le réalisateur a fait évoluer le personnage de Xavier, totalement bordélique, toujours entre deux pays pour des aventures délirantes.

Dans « Les poupées russes » et dernièrement « Casse tête chinois », le parisien prend de l’âge mais garde sa jeunesse à travers ses voyages et sa vision de la vie.

Pourquoi cette « trilogie de voyage » est géniale : parce qu’elle est riche en enseignements et surtout, elle pousse à la réflexion.

Que faire de sa vie ? Faut il choisir de vivre de sa passion au détriment d’une sécurité financière et affective ? Comment faire face aux difficultés (amoureuses, financières, professionnelles, etc).

Au fil des « épisodes », le personnage de Xavier suscite la pitié, l’admiration, la jalousie, et puis à nouveau la pitié. Il prend des coups, se relève, fait preuve de talent, connait des coups de chance incroyables… et surtout, il voyage sans arrêt.

Une philosophie du voyage

Au delà de l’intrigue du jeune parisien qui fait sa vie au fil des rencontres amoureuses et de l’évolution de sa carrière d’écrivain, on découvre dans les films de Klapisch une certaine philosophie du voyage. Xavier est le voyageur que l’on aimerait être.

Capable de s’adapter dans n’importe quel pays, passant de l’anglais à l’espagnol avec une simplicité déconcertante, débrouillard et jamais démotivé. Ces films donnent envie de prendre un billet d’avion pour New York, partir en Erasmus en Espagne, trouver l’amour dans un pays complètement inconnu.

Bref, il montre que le voyage est avant tout une aventure qui nous fait ressentir énormément d’émotions. Dans l’univers de Klapisch, la vie est un voyage et le voyage est un mode de vie.

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Présentation des différents opus

L’auberge espagnole – 2002

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Synopsis

Xavier, un jeune homme de vingt-cinq ans, part à Barcelone pour terminer ses études en économie et apprendre l’espagnol. Cette langue est nécessaire pour occuper un poste, que lui promet un ami de son père, au ministère des finances. Mais pour ce faire, il doit quitter sa petite amie Martine, avec qui il vit depuis quatre ans.
En Espagne, Xavier cherche un logement et trouve finalement un appartement dans le centre de Barcelone qu’il compte partager avec sept autres personnes. Chacun de ses co-locataires est originaire d’un pays différent.

Les Poupées russes – 2005

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Xavier a 30 ans. Il a réalisé son rêve d’enfance, il est devenu écrivain, mais il semble quand même un peu perdu. Il a quelques problèmes avec sa banquière. Il a également des réticences à se fixer avec une fille et enchaîne les aventures amoureuses avec inconséquence. Xavier est contraint de continuer son travail à Londres, puis à Saint-Pétersbourg. Ces nouveaux voyages lui permettront peut-être de réconcilier le travail, l’amour et l’écriture.

Casse-tête chinois – 2013

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Xavier a maintenant 40 ans. On le retrouve avec Wendy, Isabelle et Martine quinze ans après L’Auberge Espagnole et dix ans après Les Poupées russes. La vie de Xavier ne s’est pas forcément rangée et tout semble même devenir de plus en plus compliqué. Désormais père de deux enfants, son virus du voyage l’entraîne cette fois à New York, au beau milieu de Chinatown. Dans un joyeux bordel, Xavier u cherche sa place en tant que fils, en tant que père… en tant qu’homme en fait ! Séparation. Famille recomposée. Homoparentalité. Immigration. Travail clandestin. Mondialisation. La vie de Xavier tient résolument du casse-tête chinois ! Cette vie à l’instar de New York et de l’époque actuelle, à défaut d’être cohérente et calme vient en tout cas nourrir sa plume d’écrivain…

Sources des synopsis : Allociné

                     

Pour aller plus loin :

=> Ma sélection de films sur la photographie et le voyage



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5 films sur la photographie à voir

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Photojournalisme sur grand écran : 5 films à voir absolument !

Le reportage de guerre est l’une des branches du journalisme les plus connues et mises en avant. C’est aussi vrai dans le monde du 7ème art. Le photographe de guerre est présent dans de nombreux films et certains réalisateurs décident parfois de bâtir l’intrigue sur le personnage du reporter. De la simple apparition, comme dans Apocalypse Now, à la véritable intrigue autour d’un personnage complexe et psychologiquement ravagé comme Mark (alias Colin Farrell) dans « Eyes of War », le photographe de guerre est une véritable muse cinématographique. Dans cette série d’articles, je vais vous présenter des films ayant pour thématique principale l’univers de la photographie. Voici une première série davantage axée sur le personnage de photographe de guerre.

(Les synopsis des films sont extraits du site internet de Allociné)

[Garanti sans spoiler !]

The Bang Bang Club – Steven Silver – 2010

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Synopsis :

« Durant l’Apartheid en Afrique du Sud, les clivages raciaux font rage dans les quartiers pauvres. Sur place, quatre photographes ambitieux décident d’arpenter la région de long en large afin de réaliser la photo la plus révélatrice du contexte de l’époque. Une guerre médiatique entre ces quatre concurrents démarre alors, avec à la clé pour le gagnant, le Prix Pulitzer. Mais jusqu’où sont-ils prêts à aller pour bénéficier de cette récompense ? »

Avis :

L’un de mes films préférés. Il y a tout : de l’action, de l’Histoire, de l’amour et du photographe super courageux et intrépide. Le fait qu’il s’agisse d’une histoire vraie à la base est peut-être le plus intéressant dans ce film. Car on comprend alors qu’au-delà de la production hollywoodienne, on reste dans le vrai et le vécu. Les photojournalistes du film ne sont pas des personnages fictifs, imaginés pour faire rêver les gens, ce sont des êtres complexes, talentueux et finalement incroyablement humains. Il est facile pour un photographe de s’identifier à ces personnages, même s’il est clair que la plupart ne feront pas les mêmes choix qu’eux.

Eyes of War – Danis Tanovic – 2010

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Synopsis :

« Photographes de guerre chevronnés, Mark et David sont en mission au Kurdistan. Tandis que le premier décide de rester sur place quelques jours encore en quête du cliché susceptible de le rendre célèbre, le second ne supporte plus la violence et le désespoir quotidiens. Surtout, il veut rentrer pour retrouver sa femme Diane, qui attend un enfant.
Grièvement blessé, Mark échoue dans un hôpital de campagne, avant d’être rapatrié à Dublin, où il apprend que David, lui, a disparu… »

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Colin Farrell est une fois de plus excellent dans le rôle du mec un peu cynique et perdu. Alors un boitier argentique dans les mains, c’est encore mieux ! Le film, très bien réalisé, nous tient en haleine grâce à un suspens presque intenable. L’ambiance est assez dramatique et pas des plus réjouissantes. Ce film n’est à priori pas basé sur des faits réels, mais il aurait pu et je pense que pas mal de reporters de guerre peuvent s’identifier au personnage, qui tel un James Nachtwey montre à quel point la guerre et son cortège d’atrocité peuvent changer, voire détruire un homme.

Salvador – Oliver Stone – 1986

Salvador

Synopsis :

« Le journaliste Richard Boyle est accablé de problèmes privés et professionnels. Il s’exile alors en République du Salvador avec son ami Rock Dock où ils cherchent un scoop dans un pays en pleine guerre civile. Il y retrouve Maria, une femme qu’il a aimé et découvre les horreurs du conflit méconnu du reste du monde. »

Avis :

Si vous avez aimé les bouquins de Patrick Chauvel, vous allez adorer ce film. Oliver Stone raconte les plus glorieuses mais aussi les plus sombres heures du photojournalisme de guerre. En pleine guerre civile, un journaliste entraine l’un de ces amis au volant d’une décapotable grossièrement floquée « TV » en lui promettant des filles et de la téquila au rabais. Il n’y trouvera cependant que des explosions, des fusillades et tout un tas d’atrocité. Excellent film d’action à l’américaine (ça fait beaucoup « Boom »), mais sur fond d’Histoire et de géopolitique.

Harrison’s Flowers – Elie Chouraqui – 2001

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Synopsis :

« Octobre 1991, Harrison Lloyd, (David Strathairn ; L.A. Confidential), reporter-photographe célèbre pour Newsweek, est envoyé en Yougoslavie pour « couvrir les débuts d’un conflit mineur ». Personne, à cette époque, ne comprend encore cette guerre. Sarah (Andie MacDowell ; Quatre mariages et un enterrement), sa femme, mère de deux enfants, lui fait promettre de revenir pour l’anniversaire de son fils.
Il promet, part, tarde à rentrer et est porté disparu aux environs de Osijiek, non loin de Vukovar, dans le nord de la Croatie. Quelques jours plus tard, l’Associated Press annonce sa mort.
Pour Sarah, le monde s’écroule, mais elle refuse de croire au décès de son époux. Elle part alors à sa recherche, flanquée de trois photographes, dont Kyle (Adrien Brody ; La ligne rouge), le seul qui soit un tantinet lucide dans l’expédition, et Stevenson (Brendan Gleeson ; The General), un soldat usé, instable, mais humain. »

Avis :

Un film assez dur, avec des scènes très violentes, mais malheureusement caractéristiques de la barbarie qu’il y a eu dans les Balkans à la fin des années 1990. Une histoire d’amour sur fond de guerre vraiment touchante et un suspens tout aussi intenable que « Eyes of War » (voir plus haut).

Salaud on t’aime – Claude Lelouch – 2014

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Synopsis :

« Un photographe de guerre et père absent, qui s’est plus occupé de son appareil photo que de ses 4 filles, coule des jours heureux dans les Alpes avec sa nouvelle compagne. Il va voir sa vie basculer le jour où son meilleur ami va tenter de le réconcilier avec sa famille en leur racontant un gros mensonge. »

Avis :

Alors oui, j’inclus ce film dans la sélection « photographes de guerre ». Même si le casting laisse perplexe lorsque l’on découvre l’affiche et le synopsis, une fois devant l’écran, ça devient un peu plus clair. Mais le plus fort dans l’histoire, c’est que Lelouch arrive à faire un film sur un reporter de guerre, même à la retraite, sans montrer une seule image de guerre, tout en arrivant à montrer les ravages que cette dernière à fait sur le bonhomme. Très gros rebondissements et très forte décharge émotionnelle, ce film a surtout le mérite de dresser le portrait d’un reporter de guerre à la retraite, ce qui est malheureusement assez rare !

Un nouvel article sera publié prochainement pour vous présenter de nouveaux films sur la photographie. En attendant, si vous en connaissez et que vous voulez en parler, n’hésitez pas à laisser un commentaire !

(Dans cet article, j’ai volontairement intégré des liens vers « Amazon » pour les DVD dont je parle. Passer par ces liens pour vous procurer ces produits, ne changent en rien leur coût, mais me permet de continuer à écrire de nouveaux articles sur ce blog. De plus, je ne vous proposerai jamais de cliquer sur un lien sur lequel je ne cliquerais pas moi-même ! J’ai fait le choix de vous indiquer les prix les plus bas pour acquérir ces produits) 



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[Film] La vie rêvée de Walter Mitty

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La Vie rêvée de Walter Mitty – Ben Stiller – 2014

[Garanti sans spoiler !]

Synopsis

« Walter Mitty est un homme ordinaire, enfermé dans son quotidien, qui n’ose s’évader qu’à travers des rêves à la fois drôles et extravagants. Mais confronté à une difficulté dans sa vie professionnelle, Walter doit trouver le courage de passer à l’action dans le monde réel. Il embarque alors dans un périple incroyable, pour vivre une aventure bien plus riche que tout ce qu’il aurait pu imaginer jusqu’ici. Et qui devrait changer sa vie à jamais.  » (Allociné)

Mon avis

Entre le film d’aventure et la comédie, « La vie rêvée de Walter Mitty » rappelle tantôt « Into the wild » avec ses superbes plans de paysages et une musique sublime à certains moments, et tantôt la banale comédie amoureuse à l’américaine vue et revue. Cependant, le rythme, assez effréné de l’histoire qui nous fait faire un véritable tour du monde et nous tient en haleine jusqu’à la fin, apporte un énorme plus à ce film réalisé par Ben Stiller. On rentre très vite dans l’histoire et on s’identifie assez facilement au personnage. Ses rêves d’aventures et d’histoires incroyables entravés par un patron tyrannique nous font réagir et réfléchir. C’est définitivement un film que je vous encourage vivement à voir (et même à revoir) !

   

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